Les députés ont voté par 61 voix (PS, écologistes et radicaux de gauche) contre 10 (Front de gauche) -ces derniers considèrent cette généralisation comme «une attaque contre la sécurité sociale »-, l'article 1er du projet de loi qui retranscrit l'accord sur la sécurisation de l'emploi conclu en janvier entre le patronat (Medef, CGPME, UPA) et trois syndicats (CFDT, CFTC, CFE-CGC).
L'UMP et UDI se sont abstenus.


Tous les salariés devront bénéficier, d'ici janvier 2016, soit dans le cadre d'un accord de branche, soit à défaut, au niveau de l'entreprise, d'une couverture complémentaire santé (cofinancée par l'employeur) qui prenne en charge, pour tout ou partie, les frais de santé non remboursés par la Sécurité Sociale.Actuellement, 4 millions de salariés n'ont pas accès à une complémentaire collective cofinancée par leur employeur.