Fin 2012, le taux de substitution était de 84 %, en 2013 il sera identique. C'est ce que révèle le Journal Les Echos de ce vendredi.

Il indique que « hormis l'industrie pharmaceutique, tous les acteurs sont financièrement incités à favoriser la substitution : la Sécurité sociale et les mutuelles font des économies, les pharmaciens touchent des primes lorsqu'ils atteignent leurs objectifs et les patients déboursent moins d'argent lorsque les produits ne sont pas intégralement remboursés ». Pourtant certains départements sont en retard dans la délivrance de génériques comme le Bas-Rhin, la Corse, la Haute-Garonne, la plupart des DOM.

Mais la négociation avec l'Assurance-maladie et les syndicats n'est pas terminée puisque le journal précise que « cet accord entre en vigueur bien que le premier syndicat de pharmaciens, la FSPF, ait refusé de le signer », son président, Philippe Gaertner, déclarant : « Les contreparties de ces objectifs de substitution ambitieux sont insuffisantes ».

« En 2012, l'augmentation de 12 points du taux de pénétration des génériques a permis à l'assurance maladie d'économiser 1,5 milliard d'euros, a rappelé Gilles Bonnefond, secrétaire général de l'USPO. En 2013, quelque 300 à 400 millions d'euros d'économies supplémentaires pourront être réalisées. »