Le soleil émet des rayons lumineux de toutes sortes : rayons gamma, rayons ultraviolets (UV) rayons cosmiques ou encore rayons X. Mais heureusement, tous ne nous atteignent pas : l’atmosphère filtre en effet la partie la plus dangereuse des rayons solaires, tandis que le reste atteint le sol. Le problème ? Cette partie restante affecte la peau et provoque des problèmes allant du simple coup de soleil au mélanome, un type de cancer de la peau.
Parmi les rayons les plus néfastes : les UVB, arrêtés à 85 % par l’épiderme, à l’origine du bronzage… et des coups de soleil. À long terme, ils présentent également un effet cancérigène. Les autres rayons à éviter sont les UVA, qui pénètrent en profondeur dans la peau. Présents toute l’année, ils traversent les nuages et atteignent le derme. Ils sont responsables du vieillissement prématuré de la peau.
Si tous les individus sont concernés, certains sont plus à risque que d’autres face aux rayons UV. Il s’agit :
Lorsqu’ils pénètrent dans l’épiderme, les rayons UV affaiblissent les défenses immunitaires de la peau et peuvent générer un stress oxydatif important au niveau des cellules. Ils favorisent ainsi l’apparition de cellules cancéreuses et augmentent le risque de cancers de la peau. Les mélanomes représentent 10 % des cas.
Un mélanome est une tumeur cancéreuse. Sur la peau, elle apparaît habituellement sous forme d’une lésion pigmentée anormale ou d’un grain de beauté changeant d’aspect rapidement (taille, couleur ou épaisseur).
Pour ne pas subir les effets néfastes des rayons UV, il n’y a pas de secret : protéger votre peau du soleil, même par temps nuageux ! Il est en effet capital d’éviter les coups de soleil à répétition, notamment chez les enfants. Voici les bons réflexes à adopter :
Votre meilleure alliée contre le soleil est une bonne protection solaire. Choisissez un produit avec un indice élevé (30 au minimum mais 50 idéalement) et à large spectre UVA + UVB. Appliquez une couche généreuse sur toutes les zones découvertes, sans omettre les oreilles, le cou et les mains. Pour une protection efficace, la règle d’or est de renouveler l’application toutes les 2 heures et après chaque baignade. Enfin, changez chaque année vos produits solaires : au fil du temps, ils perdent leur pouvoir protecteur.
Lorsque le soleil rayonne à son maximum – entre 12 h et 16 h – il est plus sage de rester à l’ombre. Mais attention : les rayons UV peuvent être réfléchis par le sol, notamment le sable, l’herbe, la neige et l’eau. Pour un maximum de protection, associez l’ombre naturelle (arbre, toit, etc.) et l’ombre artificielle (parasol, tente).
Lunettes de soleil, chapeau à bord large, tee-shirt à manches longues, pantalon… Autant de vêtements qui protègent du soleil. Privilégiez des coupes amples, des tissus denses (coton, polyester, nylon…) et des couleurs sombres. Certaines marques proposent également des vêtements anti-UV conçus spécialement pour protéger des UV.
Étant particulièrement vulnérables, les jeunes enfants doivent être exposés le moins possible au soleil, même brièvement. Ainsi protégez systématiquement la peau des enfants avec une crème solaire à large spectre indice SFP 50+, surveillez leur temps d’exposition et ne les exposez pas avant 3 ans.
80 % des cancers de la peau sont liés à des expositions excessives au soleil, principalement des expositions régulières et intenses pendant l’enfance.
Si vous êtes une personne à risque (peau claire, antécédents familiaux, etc.) ou possédez de nombreux grains de beauté, vous pouvez effectuer un dépistage chaque année en allant consulter un dermatologue. Ce rendez-vous permet de détecter la présence d’un mélanome précoce. Ce geste sauve des vies : plus le mélanome est repéré tôt, plus il peut être traité avec succès !
En complément du dépistage annuel, il est conseillé de pratiquer l’auto-examen régulièrement. Si vos grains de beauté sont symétriques (rond ou ovale) et comportent des bords lisses et bien délimités, c’est le signe qu’ils sont sains. Leur couleur doit aussi être uniforme.
En revanche, si un grain de beauté attire votre attention parce qu'il est différent des autres et qu'il change rapidement de taille, de forme, de couleur ou d’épaisseur, alors consultez rapidement votre médecin traitant ou un dermatologue.
[1] Institut National du Cancer, “Panorama des cancers en France – édition 2023” : Panorama des cancers en France – édition 2023
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