La diminution de la disponibilité de l’eau pour l’agriculture est un problème majeur qui prendra de l’ampleur à mesure que les températures continueront à augmenter. Les agriculteurs rencontrent déjà des difficultés à cultiver suffisamment pour produire en raison des conditions sèches. De nombreuses cultures ont déjà été décimées à cause du manque de précipitations.
Avec des ressources en eau réduites, il y a moins d’eau pour l’irrigation. Cela peut entraîner de mauvaises récoltes et une augmentation des prix des denrées alimentaires.
Des stratégies d’adaptation pour lutter contre les effets de la sécheresse sur l’agriculture doivent être mises en œuvre lors de l’utilisation de ressources en eau limitée en période de sécheresse. Parmi elles :
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Combinée à la hausse des températures, la sécheresse augmente considérablement la présence de ravageurs et de maladies qui affectent principalement le fourrage, les cultures et le bétail. Leur gestion est particulièrement difficile pour les végétaux et les animaux stressés par la sécheresse.
Il existe différents moyens pour atténuer l’incidence accrue des ravageurs et des maladies animales dans des conditions de sécheresse. Ils incluent notamment :
Un autre effet de la sécheresse est l’échec des récoltes et les pertes de pâturages pour le bétail. La sécheresse peut entraîner une mauvaise pollinisation des cultures, ce qui entraîne une mauvaise récolte, en particulier pour les fruits et légumes qui dépendent généralement des insectes ou des animaux pollinisateurs.
Par ailleurs, les cultures dépendent fortement de l’eau de pluie. Elles deviennent extrêmement sensibles en période de sécheresse en raison de leur incapacité à puiser dans des réserves d’eau plus profondes.
L’élevage souffre collatéralement des effets de la sécheresse sur l’agriculture. Il existe des graminées et des arbustes résistants à la sécheresse, mais seules certaines variétés sont réellement résilientes face à des conditions environnementales extrêmes.
Pour atténuer les mauvaises récoltes majeures et les pertes de pâturages en période de sécheresse, agriculteurs et éleveurs peuvent :
La réduction du rendement des cultures est un autre effet de la sécheresse sur l’agriculture.
Et elle a un impact considérable sur la production alimentaire. En effet, des sécheresses régulières peuvent réduire les rendements des cultures jusqu’à 30%. Le manque d’eau fragilise les tiges des plantes qui peuvent casser.
Les fruits et légumes sont plus petits et offrent moins de saveur. Les agriculteurs des zones frappées par la sécheresse doivent souvent choisir les cultures à cultiver et sont parfois contraints d’abandonner complètement leurs champs.
Pour assurer des rendements de cultures adéquats malgré les conditions de sécheresse, les agriculteurs peuvent mettre en place diverses stratégies :
Les zones frappées par la sécheresse ont tendance à avoir des sols pauvres, ce qui contribue aux carences nutritionnelles des cultures. Une pénurie de précipitations signifie que la nappe phréatique est inférieure à la normale, entraînant un ruissellement des nutriments.
Certaines zones sont également privées d’humidité atmosphérique en raison des conditions de sécheresse au moment où elles en ont le plus besoin. Cela peut conduire à une augmentation du stress des cultures et à une diminution du rendement global. Le manque d’eau peut également rétrécir les racines des plantes, les empêchant d’absorber les nutriments dont elles ont besoin.
Comment s’adapter ?
Pour éviter des carences nutritionnelles importantes dans les cultures, certaines mesures peuvent être envisagées :
Les conditions de sécheresse peuvent avoir un impact significatif sur la production agricole, différentes cultures et régions étant affectées de diverses manières. Le manque d’eau peut entraîner une baisse des rendements et, dans certains cas, une perte totale des cultures. Cela peut conduire à des pertes économiques considérables pour les agriculteurs, qui peuvent se répercuter sur l’ensemble de l’économie.
Les cultures spécifiques, telles que les légumes, les noix et les herbes médicinales, sont particulièrement vulnérables aux conditions de sécheresse avec une valeur plus élevés par unité de terre/eau.
Pour se protéger contre les pertes, les agriculteurs peuvent :
Compte tenu des défis que la sécheresse impose au secteur agricole, les agriculteurs doivent garder une longueur d’avance pour en atténuer ses effets.
L’enjeu est d’autant plus important pour les agriculteurs qui exploitent des cultures très vulnérables comme les fruits, les fleurs et les légumes, mais aussi certains éleveurs.
Plus tôt les agriculteurs adoptent de bonnes pratiques pour faire face au changement climatique, mieux ils pourront réduire son impact et minimiser les risques à l’avenir.
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