Ce weekend, nous passons à l’heure d’été. En clair, dans la nuit de samedi à dimanche, à 2h, il sera 3h. Mais au-delà de l’heure de sommeil perdue, cela aura-t-il un impact sur notre santé ?

L’un des objectifs du passage à l’heure d’été est de faire correspondre au mieux les heures d’activités avec les heures d’ensoleillement. Ceci dans le but de limiter l’utilisation de l’éclairage artificiel. Mais cette méthode joue-t-elle sur notre santé ?

Voici quelque temps, le chronopsychologue et maître de conférences en psychologie du développement à l’université de Tours, René Clarisse nous expliquait que l’heure de sommeil que nous perdrons ce week-end « ne fait courir aucun risque sur le plan chronobiologique ». Au pire si vous vous sentez fatigués dans la journée de dimanche, faites une petite sieste pour remettre les pendules à l’heure.

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Nos comportements changent… Là où le changement d’heure peut se montrer délétère, c’est qu’il nous fait changer nos habitudes. En effet, les jours sont plus longs, ensoleillés… La tentation de lézarder en terrasse le soir est grande. Autrement dit, nous avons tendance à prolonger les soirées, l’heure du coucher est retardée… Mais pas celle du lever. C’est comme cela que se crée une dette de sommeil.

Définitivement l’heure d’été ? Il semble bien que les gens en aient assez de changer d’heure. C’est pourquoi, la Commission européenne a récemment lancé une grande consultation citoyenne sur le changement d'heure, pour recueillir les préférences de chaque pays. En gros, savoir sur quelle heure s’arrêter une bonne fois, et ce d’ici 2021. En France, c’est l’heure d’été qui a la cote. Un choix qui ne satisfait pas forcément les scientifiques. Nombre d’entre eux rappellent que la période de mars à octobre est marquée par une dette de sommeil. Un passage définitif à l’heure d’été risquerait d’accroître le problème.