Selon l’enquête de l’Unef, le coût de la rentrée étudiante pour l’année 2012 augmente de 3,7 % par rapport à 2011, et de 2,6 % selon la Fage, deuxième organisation étudiante.

En cause surtout, l’explosion des loyers, avec une hausse pour les petites surfaces de l’ordre de 10,8 % à Paris et de 2,3 % en province, selon l’Unef. L’enquête note 4 % d’augmentation pour les vêtements, 3,2 % pour l’alimentation. Quant à la Fage, elle pointe l’augmentation des frais fixes (frais d’inscription, restaurant universitaire, Sécurité sociale). La crise est passée par là, le pourcentage des étudiants issus de familles modestes est passé de 36 % à 31 % entre 2006 et 2011.

L’Unef, met en évidence le salariat étudiant qui explose et représente 55 % en moyenne des ressources d’un étudiant non boursier (le reste provenant pour 25 % de l’aide familiale et pour 20 % des aides type aides au logement). Pour un boursier, le salariat représente 34 % des ressources (devant l’aide familiale à 20 %, 46 % venant des aides sociales). Selon l’organisation étudiante, le salariat multiplierait par deux le risque d’échec universitaire.