Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) a été présenté ce matin. Deux mesures concernent les jeunes : la première : améliorer l’aide à l’arrêt du tabagisme des jeunes adultes de 20 à 25 ans et prévenir ainsi les décès et les maladies liées directement au tabagisme (cancers, maladies cardio-vasculaires et respiratoires, …).

Le gouvernement décide de mettre en place une aide au sevrage tabagique comportant trois volets, conformément aux recommandations les plus récentes :
•    une aide financière renforcée,
•    un accompagnement personnalisé à l’arrêt du tabac
•    une facilité d’accès à la prescription aux traitements de substituts nicotiniques.
Cette mesure s’inscrit dans le cadre de l’objectif de développer les services d’accompagnement au sevrage du tabac inscrit dans le Plan gouvernemental de lutte contre la drogue et les conduites addictives pour 2013 – 2017.

Le forfait financé par les fonds de prévention des caisses d’assurance maladie (FNPEIS pour le régime général) permettant de rembourser les traitements de substituts nicotiniques (patch, gomme, pastille, inhalateur) utilisés dans le sevrage tabagique, sera relevé de 50€ par an et par assuré à 150 € par an et par assuré pour les jeunes de 20 à 25 ans. Toute action sur le niveau de prise en charge des traitements de substituts nicotiniques doit nécessairement s’accompagner du renforcement de l’accompagnement au sevrage. Ce programme d’accompagnement sera expérimenté, dans un premier temps par l’assurance maladie, pour accompagner les personnes, et notamment les jeunes, désireux d’arrêter le tabac et bénéficiaires d’une prescription de traitements de substituts nicotiniques.

Cette mesure représentera un coût de 16 M€ (fourchette basse) à 73 M€ (fourchette haute).
Afin de faciliter le recours à la contraception, le gouvernement propose d'instaurer un tiers-payant sur la part prise en charge par l’assurance maladie pour les consultations et examens préalables réalisés par les assurées mineures de plus de 15 ans en vue de leur contraception.

Les assurées concernées n'auront donc plus à payer que la part correspondant au ticket modérateur (30 % du coût de la consultation) lors de leur visite chez le praticien.
Cette mesure représentera un coût de 2 M€.